Manifestation / Thanksgiving ° Events / Thanksgiving Le 19.03.24

THANKSGIVING Day

The origin of Thanksgiving Day dates back to the fall of the year 1621. The inhabitants of the small colony of Plymouth in Massachusetts were able, for the first time, to imagine their future with a bit of optimism. They had withstood the rigors of their first winter in the new world and now had gathered their first harvest.

It was natural that these Protestants, strong believers and known widely in America as 'pilgrims' who had come to the new world as religious refugees fleeing the repression of the Anglican Church, should wish to thank the Lord for the abundance of their harvest.

Thus, the governor of the colony, William Bradford, proclaimed a feast to celebrate their gratitude. The inhabitants of Plymouth, about 100 to which were added their Indian ally, Massasoit and nearly 100 of his warrior gathered around a table to an impressive quantity of deer, geese and ducks. Strangely, records that have been passed down speak neither of turkey nor pumpkin pie, dishes which today are the very essence of a Thanksgiving meal.

It seems as though this festival lasted several days. The Indians who had taught them to grow corn and given them many practical lessons in agriculture went into the forest and to the sea in order to find other items to be able to participate in the preparation of the meal.

Following this first Thanksgiving feast, this practice was followed, more or less, in New England. It was not until 1863 that President Abraham Lincoln, in response to a question of a reporter, declared Thanksgiving as a national holiday. This holiday is celebrated, as the result of an act of Congress in 1942, the 4th Thursday of the month of November.

On that day American families gather around a sumptuous meal consisting of roast turkey, cranberry sauce, corn, sweet potatoes topped off with the now famous pumpkin pie.

THANKSGIVING Menu

EGGNOG

This cocktail was created in the USA. It is a drink made up of whipped "Florette" cream, cognac and a very good Bourbon whiskey, the taste of which is absolutely necessary for the quality of the drink.

STUFFED TURKEY

Stuffed turkey was, during the 16th century, a very simple and popular recipe and called for dry bread, onions, cream and animal intestines diced into small pieces. This was a common dish in Europe and was popular among peasants. Rabelais could well have eaten it when he dined at the "Commanderie des Antonins." Alexandre Dumas, in his famous dictionary of French cuisine, tells us that the Greeks and the Romans ate fowl from India ("pour d'Inde"). It was not until the appearance of the great merchant marine companies that Jacques Coeur brought back from India, in 1442, a very large hen that was then called an Indian hen ("poule d'Inde"). It was not, therefore, the Jesuits, as some would assert, who introduced bird.

Cook books dating from the 17th century still spelled the word "poule d'Inde." It was possible to prepare turkey "a la providence," with olives, estragon, truffles, "a la regence," "en surprise," "a la Godard," with butter, shrimp or stuffed. This last recipe, it must be noted, was not typically French. In reality, gastronomy before the end of the 18th century was European and was not related particularly to countries.

Spices and sauces were rarely used. Foods were prepared to bring out their own savors.
It was finally due to matters of the preservation of foods that, at the end of the 18th century, saw the appearance of typical French sauces and sophisticated cuisine which give greater value to the sauces than to the dish itself. This cuisine, often very heavy is, in reality, a regression. In the case of the "Rossini tournedos," for example, the taste of the meat has completely disappeared.

THANKSGIVING Day

Les origines du THANKSGIVING remontent à l’automne de l’année 1621. En cette année, les habitants de la petite colonie de Plymouth, dans le Massachusetts, purent pour la première fois, regarder leur avenir d’une façon presque optimiste. Ils avaient supporté les rigueurs de leur premier hiver au nouveau monde et avaient récolté leur première moisson.

Il était normal que ces Protestants, profondément croyants et connus généralement en Amérique sous le nom de « pèlerins », venus au nouveau monde en tant que réfugiés religieux fuyant la répression de l’église anglicane, aient eu le désir de remercier le Seigneur pour l’abondance de leur moisson.

C’est ainsi que le gouverneur de la colonie, William BRADFORD, proclama un festin pour célébrer cette action de grâce.
Les habitants de Plymouth, une centaine environ, auxquels s’ajoutaient leur allié indien, le cher MASSASOIT, et une centaine de ses guerriers, se sont réunis et mis à table pour manger des quantités impressionnantes de chevreuils, d’oies, de canards.
Curieusement, les chroniques qui nous sont parvenues, ne parlent ni de dinde ni de tarte de citrouille, plats qui de nos jours évoquent toujours l’essence même d’un repas du THANKSGIVING.
Il paraît que ce festin a duré plusieurs jours. Les Indiens qui leur avaient appris la culture du maïs et bien d’autres enseignements pratiques sur l’agriculture, allèrent dans le foret et à la mer pour chercher des vivres supplémentaires afin de participer également à ce festin.
Depuis ce premier THANKSGIVING, ce traditionnel festin d’action de grâce à été plus ou moins suivi en Nouvelle Angleterre.
Ce n’est qu’en 1863 que le Président LINCOLN, en réponse à une demande d’une certaine journaliste, a déclaré que le THANKSGIVING comme « jour de fête nationale » et qu’il est célébré, depuis un acte du Congrès de 1942, le 4ème jeudi du mois de novembre.
C’est alors que les familles américaines se rassemblent autour d’un repas somptueux composé de dinde rôtie, de gelée de fruits, de maïs, de patates douces, couronné de cette fameuse tarte à la citrouille.

Menu de THANKSGIVING

EGGNOG
C’est un cocktail né aux USA, il s’agit d’un breuvage composé de crème « Florette » fouettée, de cognac et d’un très bon Bourbon dont le parfum est primordial pour le goût de l’ensemble.

TURKEY ou « Poule d’inde » farcie
La dinde farcie était au XVI è siècle, une recette populaire très simple, cette préparation permettait d’utiliser du pains sec, des oignons, de la crème, des abats hachés en petits morceaux. Elle était très courante en Europe et essentiellement d’origine paysanne. Rabelais aurait sans doute pu en déguster alors qu’il déjeunait à la commanderie des antonins.
Alexandre DUMAS, dans son fameux dictionnaire de la cuisine française, nous indique que les Grecs et les romains mangeaient de la pour d’inde. Du IVè au XVè siècle, la dinde disparaît de la liste des plats courants faute d’approvisionnement. Il faudra attendre l’avènement des grandes compagnies de navires marchands pour qu’en 1442, jacques CŒUR ramène des Indes, une poule de très grosse taille qui prendra le nom de « poule d’inde », ce ne sont donc pas, comme le prétendent certains les jésuites qui réimportèrent la dinde. Les ouvrages de cuisine du XVIIè siècle orthographient encore « poule d’inde » .
On pouvait préparer la dinde à la « providence », aux olives, à l’estragon, aux truffes, à la « régence », en « surprise », à la « Godard », au beurre, à l’écrevisse, et bien sur farcie, cette dernière recette, précisons le, n’avait rien de typiquement francais, en effet, la gastronomie avant la fin du XVIIIè siècle, était européenne sans particularismes nationaux. Les assaisonnements et sauces étaient particulièrement rares. Les aliments étaient préparés pour faire ressortir leur saveur propre, ce n’est qu’avec les problèmes de conservation des denrées alimentaires, à la fin du XVIIIè, que sont apparues les sauces et la cuisine typiquement française, sophistiquée, qui donne plus de valeur à l’accompagnement qu’au mets lui-même. Cette cuisine riche et souvent lourde est en fait une dégénérescence. Dans le cas du tourne dos « Rossini », par exemple, le goût de la viande disparaît complètement.